Carnet de bord : Avancement des travaux de la Maison de l'Ave Maria

Carnet de bord : Ave Maria me revoilà

5 mois après la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 14 septembre 2019, un important incendie s’est déclaré dans le centre historique de Montrichard. La Maison de l’Ave Maria, à pant de bois, du 15e siècle, “emblème de notre cité médiévale”, qui abritait l’office de tourisme, a été détruite par les flammes puis par les litres d’eau qui ont servis à les éteindre. 

Avancement du chantier 28%

Date

Point d'avancement

Photos

16/02/2024

La symphonie des marteaux-piqueurs !
 
La cheminée (dans la partie office du tourisme) sera déposée.
 
L’entreprise de charpente détruit les encoches qui maintiennent les solives pour les déposer.
 
Afin de les évacuer, il utilise un moufle à 4 brins. Mais qu’est-ce ? C’est un outil avec une partie de dispositif mécanique qui permet le levage d’une charge par plusieurs brins de câble, afin de démultiplier l’effort de traction.
 
Les charpentiers sont victimes des délais d’approvisionnement du bois malgré l’anticipation dans les commandes.
 
Les difficultés se posent pour poser le plancher. Les charpentiers n’ont pas énormément d’espace pour pouvoir déplacer les morceaux du plancher, ils vont devoir s’adapter au chantier.
 
L’entreprise de maçonnerie, quant à elle, casse la dernière partie de la dalle et continue d’évacuer les gravats.
 
La maison de l’Ave Maria a été bricolée de partout, le but de cette reconstruction et de la refaire à l’identique de sa création.
 
Les entreprises partant en congé prochainement, ces articles reprendront lorsqu’ils reviendront sur le chantier.

01/12/2023

La symphonie des marteaux-piqueurs !
 
La cheminée (dans la partie office du tourisme) sera déposée.
 
L’entreprise de charpente détruit les encoches qui maintiennent les solives pour les déposer.
 
Afin de les évacuer, il utilise un moufle à 4 brins. Mais qu’est-ce ? C’est un outil avec une partie de dispositif mécanique qui permet le levage d’une charge par plusieurs brins de câble, afin de démultiplier l’effort de traction.
 
Les charpentiers sont victimes des délais d’approvisionnement du bois malgré l’anticipation dans les commandes.
 
Les difficultés se posent pour poser le plancher. Les charpentiers n’ont pas énormément d’espace pour pouvoir déplacer les morceaux du plancher, ils vont devoir s’adapter au chantier.
 
L’entreprise de maçonnerie, quant à elle, casse la dernière partie de la dalle et continue d’évacuer les gravats.
 
La maison de l’Ave Maria a été bricolée de partout, le but de cette reconstruction et de la refaire à l’identique de sa création.
 
Les entreprises partant en congé prochainement, ces articles reprendront lorsqu’ils reviendront sur le chantier.

24/11/2023

Toujours plus d’éclaircissement sur le chantier. Les solives du R+2 ont été démontées, de même pour le plancher du R+1. L’entreprise de maçonnerie a évacué tous les graats pour que tous les corps de métiers puissent travailler temporairement.
 
Toujours dans une démarche d’optimisation du chantier un escalier de chantier à fait surface.
 
On peut apercevoir un motif en brique bien régulier sur le pignon principal. Il sera reconstruit à l’identique.
 
Un premier échantillon de Chêne a été apporté par les charpentiers, pour le vieillir, ils vont tenter du sabler.
 
Avec le changement de structure et la dépose des matériaux, le bâtiment bouge, ils sont donc obligés de resserrer tous les éléments nécessaires au maintien de celui-ci.
 
Une partie du plancher du premier étage a été déposée, une autre partie a été conservée pour maintenir le « château de cartes ».
 
L’enseigne office du tourisme va être démontée, mise à l’abri et nettoyée.
 
Tout le bois déconstruit sera rénové et utilisé pour la reconstruction de la partie de l’office du tourisme, tout le bois neuf sera pour la partie restante.

10/10/2023

Le chantier s’éclaircit de semaine en semaine. En effet, après la dépose des planchers du second étage, cela va être au tour du premier. Mais, pour cela, les charpentiers devront déposer les solives restantes.
 
Toujours dans une démarche de conservation de l’existant, l’entreprise de maçonnerie a installé une tour d’échafaudage afin de sécuriser le pignon et la cheminée centrale. De même, l’escalier principal a été protégé et en partie déconstruit.
 
La goulotte d’évacuation de gravats a été changée de place pour faciliter son utilisation. Désormais, les gravats tombent directement dans un camion-benne. De plus, 2 escaliers d’échafaudage vont rapidement voir le jour, permettant ainsi des montées descentes plus agréables.
 
Bonne nouvelle, lors des derniers épisodes d’intempérie, le chantier a été épargné, il n’a donc pas pris de retard.
 
Enfin, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), est venue sur le chantier pour échanger avec les entreprises et l’architecte.

20/10/2023

La première ferme est entièrement déconstruite !
Les charpentiers ont pu conserver 70 % du bois et les maçons environ 550 briques.
 
L’un des trois escaliers a été condamné pour le chantier, car il représentait un danger. En effet, la mérule (champignon qui se nourrit de bois) a affaibli sa structure.
 
Un des points clef du chantier est l’escalier central, sa complexité d’assemblage ne permet pas sa dépose complète, seule la partie haute sera démontée. Quant à la partie basse, elle sera étayée et protégée en attendant.
 
Afin que la DRAC puisse poursuivre ses études, les maçons devront retirer une partie de la chape, en périphérie, sur un mètre.

29/09/2023

1ère réunion de chantier, post début de travaux !
 
Le dégarnissage des fermes à colombage sera terminé la semaine prochaine. L’entreprise de maçonnerie tente de conserver un maximum de briques. Il en va de même, pour le bois, lorsque l’entreprise de charpente progressera vers la déconstruction.
 
L’échafaudage est désormais adapté aux travaux.
 
Prochainement :
– Les vitraux et menuiseries seront déposés et partiront pour une rénovation complète.
– Les solives seront mises à nu et purgées.

13/09/2023

Ce mercredi 13 septembre a eu lieu la première réunion de chantier sur le terrain.
 
Tous les corps de métier étaient présents pour lancer les premières étapes du chantier.
 
L’entreprise Gueble en charge de la maçonnerie, sera la première à intervenir avec la modification de l’échafaudage. Dans un premier temps, il faut l’adapter pour rendre les travaux praticables.
 
L’ancienne salle des peintres de l’association Montrich’Arts, sera débarrassée pour créer une première base de vie.
 
L’entreprise Bardet en charge de la plomberie et l’entreprise Bigot en charge de l’électricité, interviendront pour neutraliser, sécuriser et mettre à disposition, eau et électricité.
 
Les Charpentiers Couvreurs, entreprise Thibault Frères et l’entreprise Gueble, commenceront à déconstruire les planchers début octobre.
 
Durant la totalité des travaux, les entreprises seront amenées à recevoir des livraisons de matériaux, c’est pourquoi, le début de la rue Nationale (au niveau de l’échafaudage) sera ponctuellement fermé.
Nous ne manquerons pas de vous prévenir le moment venu.
 
Pour toute question concernant le chantier, vous aurez la possibilité de rencontrer les entreprises Gueble et Thibault Frère, samedi 16 septembre de 10h à 18h Place Barthelemy Gilbert, à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine. Des ateliers seront proposés